Marita a demandé à plusieurs reprises aux Amantrames d'expliquer qui ils sont. Voici quelques passages où ils parlent d'eux-mêmes.

 

(extraits)

 

Marita – "… Je ne sais pas qui vous êtes. Vous m’apportez tant.

 

Les Amantrames - … Aie confiance en nous, en toi, aux autres. L’important n’est pas de savoir qui nous sommes par des mots. L’important est de nous entendre, nous écouter, nous sentir, pour que nous puissions t’aider.

 

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Marita – Régulièrement encore me vient à l’esprit la question de savoir qui vous êtes. Je sais maintenant que vous êtes l’autre partie de nous-mêmes, mais le monde invisible est pour nous tellement inconnu. Nous avons été élevés avec des idées de Dieu, des anges, d’esprits de ceux qui sont morts. Mais nous savons tellement peu de choses.

 

Les Amantrames – Si tu avais à définir qui tu étais toi-même, à l’intérieur, si tu avais à définir la lumière qui est à l’intérieur de toi, pourrais-tu en parler ? Pourrais-tu décrire ce qui est ta force, ce qui est ton inspiration, ce qui est ton énergie, ton équilibre, cette lumière en toi ? Pourrais-tu décrire cette chose-là par un mot ?

 

Marita – Non.

 

Les Amantrames - Par rapport à nous, c’est une chose peut-être un peu difficile à concevoir car, en ce moment, les mots sortent, mais les mots sortent grâce à Sarah car nous ne pouvons pas parler, car nous sommes sentiments. Nous parlons à travers vous par sentiments, en ressentis, en envies. Les mots ne font pas partie de notre monde car les mots sont très limités. Alors, chacun dans sa religion, dans son envie a trouvé un mot qui correspond à ce qu’il ressentait : une vibration, une sonorité qui pouvait réveiller ce sentiment-là pour nous définir.

 

Nous sommes tout ce que vous êtes, sans la limitation. Donc vous êtes tout ce que nous sommes mais encore un peu entravés. Il n’y a pas de limite qui ne soit pas démontable, qui ne puisse pas être enlevée.

 

Tout est là.

 

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Marita – Je remercie pour votre aide sous tellement de formes.

 

Les Amantrames – Notre aide, c’est ton aide aussi, dans le sens où tu es nous et nous sommes toi. C’est comme l’histoire du bâton : peut-être que le bout du bâton n’est pas ton moi intérieur, mais encore une autre prolongation qui peut être nous, ou peut être une autre prolongation qui peut être Dieu. Il n’y a pas vraiment de coupure. Quand on dit que Dieu est Tout c’est qu’il n’y a aucune coupure justement, que tout est connecté, tout est relié. Donc, il ne doit pas y avoir de différence entre nous et toi, toi et nous. Agis comme si tu avais tous les pouvoirs, toute l’énergie qu’il te faut. Agis avec nous, car il n’y a pas de différence. Tout est là, tout est présent, tout t’est donné, prends, utilise, tout est possible.

 

 

… il est très difficile, il est presque impossible qu’avec votre faisceau de conscience vous puissiez comprendre ce que nous sommes. Comprendre un rayon de soleil, à quoi cela rime-t-il ? Tout ce que vous sentez, c’est qu’il vous chauffe. Comprendre le feu, une flamme, qu’est-ce qu’une flamme, qu’est-ce que l’air ? Et ce qui est important c’est de le vivre. Et en le vivant, tu le comprends, autrement.

 

On ne peut pas, par exemple, expliquer à quelqu’un d’autre ce que tu ressens. Chacun doit faire l’expérience de ce qu’il est, faire l’expérience de ceux qui les accompagnent, qui les aident d’en haut. Il n’est pas très important d’expliquer. Par contre, il est très important de vivre, de faire l’expérience. Cela ne t’apporterait pas grand-chose de savoir exactement qui nous sommes ou comment nous sommes visuellement, conceptuellement. Par contre, cela transforme ta vie de pouvoir vivre ce lien plus fortement. Vivre cette sorte d’Union temporaire d’une vie. La connaissance intellectuelle est intéressante pour communiquer entre vous, pour s’enrichir de tout ce qui existe, pour savoir que votre monde est vaste et grand et riche. Mais cela ne vous sert pas à vivre, à vivre votre chemin, à suivre votre chemin, à entendre vos envies, à suivre vos envies. Ce sont deux choses différentes. Un peu comme on pourrait affronter la connaissance et le savoir."